VIEILLESSE
VIEILLISSEMENT ET SOCIETE


I - INTRODUCTION.

Ä Définition: l'arbitraire des catégories d'âges (classe d'âges).

Ä Quand commence t on à vieillir?

F Depuis la naissance: philosophes.

F C'est plus une idée qu'un état physique.

F A la retraite: économistes.

F Avec la perte de l'autonomie, apparition de la dépendance: sociologues.

Ä Jeunesse / Age adulte / Vieillesse:

F séparation arbitraire et en partie caduque.

F Jeune à 24 ans et vieux à 25 ans?

Ä On a recours à une autre séparation aussi arbitraire:

F 3eme âge: 60 / 65 ans à 80 ans.

F 4eme âge.

F 5eme âge en cours de formation:

- mamie boum et non papi boum.

- sur représentation féminine.

Ä Nouvelle classification tripartite:

F Age productif.

F Age social: fin de l'activité salariée et début de la dépendance.

F Age de la dépendance.

Ä On revient également à la définition du temps social en trois parties:

F Formations.

F Travail: activités, économie,...

F Retraite.

Ä Le vieillissement est un fait biologique. Cependant, l'état des rapports sociaux dans une société donnée structure la vieillesse et lui donne ses contours et son contenu. Les structures sociales et politiques d'une société et les forces sociales qui s'y affrontent construisent la vieillesse et ses modes d'existence.

Ä Paradoxe:

F Moins il y a d'enfants, plus ils sont valorisés.

F Plus il y a de vieux, moins on arrive à les intégrer.

Ä Gérontocratie: le pouvoir gris.

Ä Gérontologie: étude des phénomènes de sénescence et des problèmes psychologiques, économiques et sociaux qui leurs sont associés.

 


II - EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES RECENTES.

Ä Société:

F 20 % des Français ont 60 ans et plus (1994).

F (13 % des Français ont 60 ans et plus (1900)).

F Soit 11.500.000 personnes sur 58.000.000 habitants.

F Soit 1 adulte sur 3.

Ä Vieillissement de la population Française. Trois raisons:

F Chute de la Fécondité.

F Allongement de la durée de vie moyenne.

- 72 ans et plus pour les hommes.

- 80 ans et plus pour les femmes.

Espérance de vie:

* 76 ans en 1994.

* 45 ans en 1900.

* 24 ans au milieu du XVIII siècle.

Recul de la mortalité:

* 532.000 décès en 1993.

* 520.000 décès en 1994.

* 9 décès pour 1.000.

F Forme particulière de la pyramide des âges qui fait qu'il y a eu plus de personnes dépassant 60 ans et plus dans les années 80 qu'au cours de la décennie précédente (classe d'âge creuse de 1914 / 1918).

Ä A partir de 75 ans les 2/3 sont des femmes. A partir de 90 ans les ¾ sont des femmes. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à partir de 50 ans. Il naît 105 garçons pour 100 filles. Entre 1965 et 1994, la population de jeunes de moins de 20 ans est passée de 34 % à 26 %. Les 65 ans et plus sont passés de 15 % à 17 %. En 1950, il y avait 10 cotisants pour 1 retraité. Aujourd'hui, il y a 2 cotisants pour 1 retraité. L'âge de 75 ans en 1994 correspondait biologiquement parlant à celui des 60 ans entre les deux guerres. Après 85 ans, le taux d'incapacité atteint 80 %. L'hébergement collectif des personnes âgées ne concerne qu'une faible minorité:

F 6 % des 65 ans et plus.

F 16 % des plus de 80 ans.

Ä Le pouvoir d'achat des retraités a plus progressé en 20 ans que les actifs. Les retraités consomment plus que la population Française.

Ä Le poids social des personnes âgées est très inférieur à leur poids économique et démographique.

F Manque de visibilité sociale révélateur (pub, télé, cinéma,...).

F Dans notre société, la vieillesse est relativement déssocialisée parce qu'elle est dévalorisée.

F Cela en dit long sur ce que nous refusons d'affronter: maladie, incapacité, mort.

 


III - APERCU HISTORIQUE ET REPRESENTATIONS COLLECTIVES.

Ä La retraite:

F Avant, seuls les fonctionnaires en bénéficiaient. Les bourgeois vivaient de leur patrimoine. Les autres vivaient de leur terre. Le rôle social des vieux était valorisé (1ere moitié du XXs) puisqu'ils incarnaient la tradition et qu'ils détenaient un patrimoine.

F La retraite va devenir une étape d'inactivité pensionnée où peuvent s'actualiser de nouveaux comportements de loisirs. Les économiquement faibles des années 40 à 50 forment à partir de la fin des années 60 une nouvelle classe d'oisifs non dépourvus de ressources. Elle n'est pas synonyme de pauvreté, de déchéance. Elle constitue le temps d'une activité libérée sans contrainte de la vie professionnelle et familiale.

F Représentations collectives, nouvelles valeurs.

F Le passage à la retraite induit des transformations:

F Rapport au temps.

F Rapport au corps modifié.

F Rapport au travail.

F En moins de 10 ans, l'âge de sortie d'activité s'est abaissé de prés de 10 années.

F 55 ans en partance: pré retraite.

F Paradoxe: La retraite = Libération alors qu'elle est vécue comme un déclassement social ou comme une disqualification sociale.

Ä Pouvoir identificateur et structurant pour la personnalité du travail dans notre société.

Ä Nouvelles formes d'interaction et de sociabilité avec la famille.

Ä L'automatisation des ménages (avec l'industrialisation) ne s'est pas accompagnée d'une rupture nette du réseau familiale.

Ä Nombreux services rendus à la parentale.

F Garde d'enfants, bricolage, jardinage.

Ä Hervé LEBRAS:

F Comparaison XVIIIs / 1972.

- Alors qu'en 1972 seuls 17 % des jeunes de 21 ans n'ont plus leurs grands parents. Au XVIIIs 88 % des jeunes sont dans ce cas.

F Comparaison des différentes cultures.

- Dans les sociétés de la tradition, on parle d'une chaîne verticale de relation entre les générations (la famille au sens large). Le prestige et l'autorité des anciens sont des caractéristiques fortes.

- Dans les sociétés occidentales, on parle d'une chaîne horizontale plus centrée sur la famille.