LES PLATRES


Art. 3 du 15 mai 1993: l’infirmière recherche des signes de complication pouvant survenir chez un patient porteur d’un plâtre ou d’une autre immobilisation.

INTRODUCTION.

ð La rééducation.

ð La contention.

ð L’immobilisation plâtrée peut être utilisée pour:

Ä Contenir une fracture sans déplacement ou qui ont été réduite.

Ä Permettre la guérison d’une entorse ou d’une luxation.

Ä Parfois assurer la solidité d’un montage.

Ä Sous forme d’une attelle plâtrée pour un maintien temporaire.

 


LES DIFFERENTS PLATRES.

ð Membre supérieur.

Ä Brachio palmaire: fracture du radius cubitus.

Ä Ante brachio palmaire: fracture du scaphoïde.

Ä Thoraco brachial: fracture du tiers supérieur de l’humérus.

ð Membre inférieur.

Ä Pelvi pédieux: fracture du bassin.

Ä Botte plâtrée: entorse de la cheville.

Ä Cruro pédieux: double fracture de la jambe.

Ä Genouillère plâtrée: entorse du genou.

 


LE MALADE.

Le plâtre est confectionné:

ð Sur un sujet conscient.

Ä Le rassurer.

Ä Installer le sujet en position plâtrée.

Ä Nettoyer la partie à plâtrer sans aggraver la lésion.

ð Sur un sujet inconscient.

Ä Il faut être très vigilant.

 


LE MATERIEL UTILISE.

ð Le plâtre: deux types.

Ä Le plâtre. Il se présente sous la forme de bande de gaze sur laquelle adhère de la poudre de plâtre.

Ä La résine. Il existe des plâtres en polyuréthanne ou fibre de verre. Il est très utilisé dans les corsets, minerves.

Ä Avantages.

F Plus léger que le plâtre.

F Moins résistant à l’eau.

F Permettent un appui précoce.

F Très solide.

Ä Inconvénients.

F Beaucoup plus cher.

F La prise est beaucoup plus rapide que le plâtre traditionnel.

 


LA REALISATION D’UN PLATRE.

ð A sa mise en place.

Ä Un plâtre circulaire immobilise les articulations sus et sous-jacentes au foyer de fracture sauf cas exceptionnel.

Ä Les extrémités sont toujours libres: elles permettent la surveillance du membre plâtré.

Ä Il faut agir vite car la prise du plâtre se fait en quelques minutes.

ð Après sa mise en place.

Ä Le plâtre reste légèrement mou jusqu’à ce qu’il soit complètement sec. Un plâtre humide peut se déformer.

Ä Il faut le manipuler avec la paume de main plutôt qu’avec les doigts.

Ä Un déformation peut provoquer une pression sur la peau.

Ä Un plâtre sèche en 24 à 72 heures.

Ä Il sera pratiqué par la suite des échancrures et des fenêtres si besoin.

Ä Il faut toujours faire une radio de contrôle pour voir si la fracture ne s’est pas déplacés par la mise en place du plâtre.

 


SURVEILLANCE ET ROLE INFIRMIER.

ð L’installation de retour dans sa chambre.

Ä Surélever le membre plâtré.

F Retour veineux.

F Douleur.

Ä Installer le patient en évitant les points de compression.

F Pour le membre inférieur.

² Favoriser le retour veineux et éviter les œdèmes.

² Eviter l’apparition de la douleur.

² Mettre un cerceau pour éviter le poids de la couverture.

F Pour le membre supérieur.

² Surélever le membre plâtré sur un coussin en surélevant la main par rapport au coude.

² Si le patient se lève, lui poser une écharpe.

ð Surveillance et détection des complications.

Ä La compression vasculaire et nerveuse.

F Elle doit être détectée très tôt.

² Surveillance des extrémités.

² Interrogatoire du patient.

F Pour pouvoir s’assurer de:

² La mobilité des extrémités.

² La sensibilité des extrémités.

² L’absence de fourmillements.

Ces trois points font détecter une atteinte musculaire ou nerveuse.

² La chaleur.

² La coloration des extrémités.

Ces deux points font détecter une atteinte vasculaire.

² Evaluation de la douleur.

² Présence ou non d’un œdème: le retour veineux ne se faisant pas car le membre n’est pas surélevé ou est comprimé.

Par la suite:

F Les observations du patient sont importantes.

F Toute chaleur persistante doit être surveillée.

F Le risque de compression est évident. Si malgré la surélévation du membre et les antalgiques, l’infirmière remarque la persistance de:

² La douleur.

² Le membre est froid.

² Les extrémités sont violacées.

² Il y a une insensibilité ou des fourmillements.

Il faut d’urgence le signaler au chirurgien qui va fendre le plâtre ou le bivalver. Il va lever la compression. Cette surveillance est importante pour éviter le syndrome ischémiques du à un plâtre trop serré.

F Syndrome ischémique:

² Syndrome de Volkman: membre supérieur.

ü C’est une rétractation ischémique des fléchisseurs des doigts et du poignet, aboutissant à une main en griffe caractéristique. Quand ce syndrome apparaît, il est irréversible. Il est redouté chez les fractures du coude ou de l’avant bras. Il évolue en deux temps.

w 1er temps.

- Douleur de l’avant bras et de la main avec fourmillement et cyanose.

- Diminution ou abolition du pouls radial.

Dés l’apparition des ces signes, il faut intervenir pour retirer le plâtre. Si on laisse évoluer ce syndrome, il entraîne une lésion irréversible des muscles fléchisseurs de l’avant bras.

w 2eme temps.

- Rétractation des muscles qui entraînent une griffe irréductible des doigts.

A ce stade, la perte fonctionnelle des doigts est définitive.

² Syndrome des loges: membre inférieur.

En 6 heures, des dommages irréversibles sont causés aux muscles, aux nerfs et aux vaisseaux.

F Cas particulier.

Surtout après la pose d’un plâtre qui fait suite à une intervention pour ostéosynthése avec des risques de saignements sous le plâtre.

Ä La phlébite sous plâtre.

F Surtout pour le membre inférieur.

F Difficultés à repérer car il est impossible de palper le mollet.

F Prévention.

² Surélévation du plâtre.

² Faire faire des mouvements passifs sous le plâtre.

² Traitement anticoagulant en préventif systématiquement.

Ä L’infection sous le plâtre.

F Surtout chez les fractures ouvertes ou par une pression du plâtre sur la peau.

Ä Les escarres sous le plâtre.

F Ils sont dus à une compression cutanée.

F Les lésions sont dues au grattage sous le plâtre.

Ä Le déplacement sous le plâtre.

F Il est engendré par un plâtre trop large du à la fonte des œdèmes. Il ne remplit plus sa fonction de contention. Il faut le refaire.

 


SURVEILLANCE GENERALE.

ð Voir les soins infirmiers post opératoires.

Ä Les problèmes urinaires.

Ä Les problèmes du transite intestinal.

Ä Les problèmes d’escarres.

Ä Etc.

ð Surveillance radiologique.

Ä Rechercher le cal vicieux.

Ä Rechercher les pseudarthroses.

Les radios sont demandées par le chirurgien.

ð Risque d'amyotrophie par un plâtre longue durée.

Ä Rééducation sous plâtre régulière et précoce en collaboration avec le kiné.

Ä Repérer les raideurs articulaires nécessitant une rééducation longue.

 


CONSEILS AUX PATIENTS PORTEURS D’UN APPAREIL PLATRE.

ð Voir poly.

 


L’ABLATION DU PLATRE.

ð Sur demande du médecin.

ð Après un contrôle radiologique.

 

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