LES PSYCHOSES HALLUCINATOIRES CHRONIQUES


I – INTRODUCTION.

Ä Survient vers 40 ans, plus tôt chez l'homme (38 ans) que chez la femme (42 ans).

Ä Type de personne.

F Grande sensibilité.

F Grande réactivité aux conflits entre personnes.

F Grand isolement social du à leur personnalité ou à leur maladie.

 


II – SIGNES CLINIQUES.

Ä Début insidieux puis tout à coup augmentation brutale des symptômes suite à un facteur déclenchant.

Ä Hallucinations auditives.

F Bruits, craquement de plancher, voix, provenance localisée (plafond, fenêtres, tuyaux).

F Il croit reconnaître cette voix : celle d'un proche, voix injurieuse, (hallucinations désagréables), accusatrice, menaçante (dialogue hallucinatoire). Le patient ne veut pas les entendre. Il se bouche les oreilles. Il met la télévision ou la radio à fond pour ne pas les entendre.

Ä Hallucinations cénesthésiques.

F Hallucinations au niveau du corps.

F Fréquentes, fourmillements, ondes qui le traversent, caresses.

Ä Hallucinations olfactives.

F Elles sont plus rares.

F Odeurs désagréables (mais parfois agréables).

Ä Hallucinations mentales.

F Constantes.

F Echo de la pensée, impression de devinement, vol de la pensée.

F Cela peut aller jusqu'à un syndrome d'influence (soumis aux ordres et au commandement des hallucinations).

Ä Thème délirant.

F Persécution par rapport aux voisins.

 


III – EVOLUTION.

Ä Lente.

Ä Conservation des capacités intellectuelles.

Ä Conservation du travail.

Ä Parfois moment aigu avec des hallucinations (+++), avec plus ou moins un retentissement social.

Ä Plus ou moins enkystement du délire avec une baisse des hallucinations.

Ä Parfois une évolution déficitaire (erreur de diagnostic).

 


IV – TRAITEMENT.

Ä Neuroleptiques efficaces sur tous les délires mais apparition d'un syndrome dépressif.